La température monte et menace notre vie sur terre. Pour la faire descendre il faudrait arrêter de gaspiller le pétrole, le charbon, le gaz naturel, donc trouver d'autre solutions pour se chauffer, pour se transporter, pour s'éclairer, pour se rafraîchir etc. Mais il ne faudrait pas que les multinationales perdent en compétitivité. La compétitivité est beaucoup plus importante que la vie humaine. Les climato septiques sont là pour relativiser l'urgence des choses. Ceux-là n'arrangent pas les verts, qui surfent sur la vague de l'angoisse pour imposer enfin leur rêve: un monde fait de gentils écologistes qui mangent bio, vivent dans des stations minergies, se déplacent à l'électricité et ne consomment que de l'énergie renouvelable. Problème, la croissance ne peut se faire sans énergie en ruban d'une part, et qu'avec de l'énergie propre pour éviter la production de CO2 . Revoici le nucléaire. Problème: Les anti-nucléaire rongent l'os de Fukushima, ne le lâchent plus et s'associent avec tout ce qui finit par vert pour éradiquer ce diable de leur planète. Tous ces courants génèrent du pognon qui arrangent la croissance: grosse production d'éoliennes industrielles, de panneaux solaires, commerce des matières organiques, construction de barrages. L'industrie du béton se frotte les mains, faudrait pas que ça s'arrête. Problème: La disparition du sable. On s'en fout. Les gros producteurs de pétrole n'ont eux pas envie de perdre des parts sur le marché de l'énergie mondiale, on s'arrange. Du côté de la Russie, pas question de lâcher le gaz: on s'arrange. L'économie verte promet des emplois, les multinationales réclament des arrangements pour ne pas participer aux coûts de la transition énergétique et l'accès aux énergies fossiles bon marché pour créer de l'emploi, les Etats subventionnent les renouvelables pour alléger les charges des entreprises qui doivent rester compétitives et suppriment des emplois de la fonction publique pour enrayer leurs déficits. Problème les chômeurs ne consomment pas. Il faut relancer la croissance: Travailler plus pour consommer plus. Problème: Il n'y a plus de travail pour tout le monde. On s'en fout. On baisse les prix des salaires, le travail devient une marchandise que l'on adapte au principe de l'offre et de la demande. Problème: Avoir un travail ne suffit plus pour vivre correctement et répondre à toutes ces dépendances engendrées par la société de consommation. Certains doivent cumuler les boulots pour survivre, pendant que les malins qui tirent les ficelles virent leurs comptes vers des paradis fiscaux. Problème: les Etats peinent à encaisser les impôts, l'argent disparaît. On taxe les petits pour éloigner la menace, on serre les mains des gros qui ont mis tout le monde dans la merde et on négocie autour de repas diplomatiques à Paris comment continuer ce bordel sans que la base, le peuple, ne lève un doigt menaçant. On lui fait donc peur, on met la faute sur les victimes de ces systèmes de fous, appelés aussi les étrangers pour monter les petites gens contre les petites gens puis leur mettre des flics jusque dans leurs compteurs électriques pour les maintenir au creux de la main, qui en temps voulu se refermera. L'extrême droite veille, attise, pique, trépigne. Son tour approche, le peuple est chaud bouillant, elle n'aura plus qu'à fermer le poing sur cette masse grouillante, perdue, aveugle et haineuse à souhait...
Vous êtes encore là? C'était mon petit tour de l'actualité. En suivant, même de très loin, la COP21 j' hésite à choisir mon canot de sauvetage: Vent, soleil, matières organiques, eau, pétrole, charbon, nucléaire... Problème: ils sont livrés sans gouvernail.
Sources de cette actualité agitée:
Le Courrier: Et si l'avenir du climat se jouait plutôt à Genève?
Friends against wind: Humour autour des éoliennes
Friends against wind: Un médecin témoigne de ce qu'il constate autour d'un parc éolien
Geopolitique de l'électricité: Des articles pour en finir avec les dogmes et réfléchir avec sa tête tout seul comme un grand.
C'est toujours la même chanson,comment se fait-il que nos décideurs ne l'entendent pas ?
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