De l'enfumage. C'est le mot qui me vient à l'esprit lorsque je lis ce qu'ose encore publier la presse au sujet du "divorce" mort né des SIG d'avec Ennova.
Aux dernières nouvelles le divorce n'aura pas lieu. Pourquoi cela ne m'étonne pas, mais alors pas du tout?
Il aurait fallu que Ennova verse aux SIG la somme de 15 millions au 31 décembre. Que l'on ne me dise pas que les SIG ne pouvaient pas prévoir que cela relevait de l'impossible. Ils sont tout-de-même actionnaires à 20% dans cette société, les comptes, ils les connaissent, non? En décembre, ils lui ont d'ailleurs versé 850 milles francs, vraisemblablement pour lui permettre de régler les salaires et frais en cours.
En septembre Genève se réveille avec une gueule de bois à 46 millions de francs. Les SIG communiquent beaucoup sur cette affaire, cela m'a même étonnée. Ils ont reconnu leurs tords, minaudant par voie de presse des excuses d'apprentis, eux, les responsables politiques et managers d'une grosse entreprise gérant des fonds publics. Ils ont affiché un niveau de naïveté plutôt choquant.
Exit le directeur, et Mademoiselle Chevalley mandatée pour porter la bonne parole du vent sous la coupole en quelque sorte. Que reproche-t-on au premier? Vu le niveau de connaissance des milieux éoliens affichés par ceux qui l'ont poussé dehors, on se le demande encore. Pour la seconde par contre, il était clair qu'elle desservait plus qu'elle ne servait l'acceptation de l'industrie du vent dans les chaumières des futurs riverains. Voici donc le bateau fou allégé de deux passagers devenus indésirables, largués sous couvert de tempête...
Exit encore Monsieur Philippe Verburgh, directeur commercial. Bien que mis sous enquête administrative suite à ce scandale éolien, le voici nommé à la direction générale de Romande Energie où il entrera en fonction le 1er février prochain. C'est vraiment extraordinaire. J'ai connu un jeune entrepreneur suisse de haut niveau, je me rappelle le cirque qui entourait les embauches dans ces hautes sphères: cette nomination, dans ces circonstances, c'est juste incompréhensible quand on connaît les critères de sélection imposés habituellement aux candidats à de tels postes. De là à dire qu'il vaut mieux avoir des relations que des compétences, il n'y a qu'un pas. Que je ne franchirai pas, parce que en plus, il ne faut surtout pas critiquer ces gens-là, ils ont les moyens de vous traîner en justice pour un oui et pour un non. Combien de journalistes se retrouvent épinglés depuis le début de l'affaire des SIG? C'est que eux, ils n'ont pas droit à l'erreur. Et pas de parachute doré si leur journal les lâche lorsqu'ils ont égratigné le vernis qui couvre la gadoue.
Hier, dans Forum, le discours sur l'échec du divorce SIG-Ennova était d'une déconcertante platitude. Circulez, il n'y a plus rien à voir, quelques déclarations au hasard: "Nous n'abandonnerons pas l'éolien, (et pourquoi pas?) "l'éolien est nouveau en Suisse c'est pour cela que (sous entendu que nous n'avons pas encore l'habitude de perdre près de 50 millions pour pas un seul kw produit?)...," "je suis persuadé que nous allons trouver des solutions" (on se demande pourquoi elles n'ont pas été trouvées avant puisque tout semble soudain si simple?).
Il n'y a pas de controverse. D'un côté les verts et les socialistes ne jurent que par le vent (ceci malgré une déconcertante méconnaissance du milieu et des projets qui ne tiennent pas la route) de l'autre la droite qui veut redorer l'image de la gestion des fonds publics, ils ont tous intérêt à enterrer cette affaire quitte à simplement refermer la lourde porte qui sépare le contribuable de l'information sur l'utilisation de son argent.
Et nous, jurassiens, sommes au milieu du terrain de jeu, comme un ballon que l'on se passe. Achetés quelques milliers de francs, vendus quelques millions. Repris, remis, sans que personne ne s'inquiète de notre avis à nous, pions dérangeants sur l'échiquier de leurs affaires.
Quand j'ai cherché des informations sur l'intervenant dans Forum hier, Monsieur Renaud Gautier, j'ai souri en lisant ses liens d'intérêts: Association pour la prévention de la torture.
Qu'il commence par se rendre compte que sous les éoliennes industrielles, il y a des hommes. Pas une seule fois, un seul n'a parlé du problème que pose ces machines dans notre quotidien... Gageons qu'ils ne savent rien là-dessus, ou font semblant de ne pas y croire pour ne pas avoir à s'en inquiéter.
Chers contribuables genevois, vous n'avez pas encore trouvé les élus qui vous respectent. Et nous non plus.
source de l'image ici
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«Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé» – Albert Einstein
Les beaux proverbes com.
Si j'ai bien compris, ils ont décidé de faire des conneries jusqu'à ce qu'ils trouvent comment faire, au lieu d'étudier comment on fait dans les pays habitués à l'éolien ?
RépondreSupprimerJ'ai du mal comprendre.
Vous ne comprenez pas la situation parce que vous croyez encore que les motivations sont réellement la production d'énergie durable et écologique.
RépondreSupprimerOubliez cela!
Beaucoup savent déjà que les projets éoliens en Suisse ne produiront presque rien en comparaison de la consommation actuelle et de son augmentation à venir.
Notre pays montagneux a des vents faibles ou trop tourbillonnants à cause de justement de sa configuration, à quelques exceptions près, et parce qu'il est au centre du continent.
Dans ce dossier seul l'argent des subventions ( + certificats verts et spéculation foncière) compte pour les promoteurs et autres acteurs de la filière.
Et ce sont des millions et des millions garantit ainsi par l'Etat pour des dizaines d'années...
Et pour les politiciens, c'est juste un faire-valoir politique pour être dans le vent, électorat oblige. Ou alors encore avoir dans la poche des entreprises qui les engageront lors de leur reconversion.
Par exemple, M. R. Nordmann, qui vise le Conseil d'administration de Romande Energie...
Voilà pourquoi stupidement, cette tromperie écologique et financière de l'éolien industriel va continuer, bien que les exemples de l'Allemagne, de l'Angleterre et de l'Espagne, etc., en terme de production renouvelable est une catastrophe puisque chaque mégawatt produit par l'éolien implique la construction d'usines à gaz et de centrales à charbon capable de prendre le relais les 3/4 du temps, à cause d'une production intermittente.
Si vous comprenez cela , vous avez tout compris.
Et j'espère alors que vous vous battrez comme nos contre ces marchands de vent qui vont détruire en les industrialisant les derniers endroits de notre pays encore préservés.
Informez-vous et informez vos proches, car ils profitent de l'ignorance et de la confiance de la population et de la cupidité des politiciens et propriétaires terrien locaux.
Pour vous rendre compte de ce qui se prépare, allez voir ne serait-ce que la carte des implantations éoliennes prévues sur le pâturages boisés de l'arc jurassien de la Dôle à Bâle et jusqu'en Argovie.
http://www.pro-cretes.ch/eoliennes-arc-jurassien
Et ce sont des dizaines de parcs et des centaines de machines de 150m à 200m de haut, ce qui correspond au 2/3 de la Tour Eiffel.
Il n'y a aucune vision d'ensemble, aucune étude à ce sujet, ni aucune étude complète sur leur bénéfice réel en terme énergétique et économique. Et les projets sont présentés de manière morcelées afin que les populations ne se rendent pas compte de leur ampleur et impact au niveau du territoire.
Nous avons pourtant des milliers de km2
d'infrastructures et de toits pour développer le solaire.
Comme par hasard il est plus facile d'implanter des complexes éoliens industriels en pleine nature et à coup d'exception à la loi sur l'aménagement du territoire, que d'installer des panneaux solaires sur les toits pour que la population participe réellement au virage énergétique en contrôlant sa propre consommation!!!
Les subventions à l'éolien augmentent sans cesse et celles du solaire baissent sans cesse!!!
Ainsi grâce à cette centralisation, les milliards attendu iront dans l'escarcelle des grandes industries qui gardent ainsi la main mise sur la production.
La population elle verra, comme en Allemagne et ailleurs, sa facture d'électricité augmenter de plus de 50%...
Et pendant ce temps là, notre production hydraulique, qui elle, a assuré à la Suisse durant des décennies une électricité vraiment propre et une stabilité économique est en train de se casser la figure parce qu'elle n'est plus concurrentielle.