L'Impartial du 3 juillet dernier nous révèle cette incroyable nouvelle! Mais qui aurait pu imaginer une chose pareille! Il aura fallu une large étude pour dévoiler ce scoop... (article à lire en fin de post)
Et nous ne sommes pas le 1er avril...
Franchement je comprends que l'on puisse enfiler n'importe quoi à la population, ici des éoliennes, si on en est encore à faire semblant de découvrir notre dépendance aux énergies fossiles. Que dire du titre: "Sans l'éolien, pas d'autonomie" qui restera la seule phrase que retiendront la plupart des lecteurs! Les curieux qui liront l'article jusqu'au bout resteront sur leur faim, parce qu'à part cette affirmation ils n'apprendront rien sur les moyens d'atteindre cette fameuse autonomie via les éoliennes, dont l'énergie est, faut-il vraiment le rappeler, aléatoire.
Et nous ne sommes pas le 1er avril...
Franchement je comprends que l'on puisse enfiler n'importe quoi à la population, ici des éoliennes, si on en est encore à faire semblant de découvrir notre dépendance aux énergies fossiles. Que dire du titre: "Sans l'éolien, pas d'autonomie" qui restera la seule phrase que retiendront la plupart des lecteurs! Les curieux qui liront l'article jusqu'au bout resteront sur leur faim, parce qu'à part cette affirmation ils n'apprendront rien sur les moyens d'atteindre cette fameuse autonomie via les éoliennes, dont l'énergie est, faut-il vraiment le rappeler, aléatoire.
Cet article est une véritable ballade au pays des Bisounours.
François Cuche nous dit que dans
le Val-de-Ruz ils ont posé la première pierre du chauffage à distance. Bel exemple pour imager sa volonté de se défaire de la dépendance aux énergies fossiles: Il
existe un tel système au Noirmont, subventionné par le canton et la
confédération. Lors des grands froids ils ont recours à une combustion de
mazout énorme. Quid de l’énergie grise... et de l'autonomie puisque dépendant des subsides!
Plus loin, je suis d’accord avec
le forestier, production et retombées locales sont des atouts en ce qui
concerne l’utilisation du bois à des fins énergétiques. Par contre pour ce qui
est de la réglementation, désolée mais la confiance est à zéro. Nous avons vu
comment une société introduite
chez les SIG a pu dépenser 50 millions de nos francs sans être inquiétée le
moins du monde durant quatre années et sans produire un seul kwh. Les genevois n'avaient sans doute pas imaginé une seconde qu'il était si facile de se servir dans une régie publique. Les Suisses sont formidables, ils n'ont pas encore remarqué que l'ultralibéralisme rongeait le système de l'intérieur aussi.
L'assainissement de
l’éclairage public ? Ici encore je rigole lorsque je pense qu’à
Saint-Brais on nous a répondu qu’il n’était pas souhaitable de faire des
économies dans l’éclairage public parce que cela pourrait nous faire perdre les
rabais sur la quantité qu' accordent les FMB (BKW) à la commune! Du coup je me
demande quels bénéfices cachent ces fameux lampadaires led que d'autres
s’arrachent ? Sans doute juteux puisque les plus malins renoncent aux
rabais sur la quantité et j’ai de la peine à imaginer que leur sens écolo est
le seul moteur de leur choix
La pose de la borne de recharge
pour véhicules électriques me fait bien rire dans ce concerto pour des économies
d’énergies. On nage dans les paradoxes. Quid de l’avenir du tout électrique
quand on connaît la part mondiale des ressources en énergie renouvelable dans
la consommation finale ? Les choix de société se limitent à l’effet
d’annonce. Les conséquences, bof ! On en parlera plus tard, si possible trop tard.
En fin d'article on aborde enfin le sujet annoncé dans le titre avec cette petite phrase: "Actuellement l’autonomie énergétique est de 2,4 pour cent (vous avez bien lu, deux virgule quatre pour cent!) le but est d’arriver
à 100%. Et là, ça commence à m’intéresser. Comment donc? Le développement de cette question cruciale proposé par l'article se résume à cette affirmation lancée par Monsieur Cuche « oui
c’est possible »…
Heu ? Ha ? Et ? Ben rien, pas de proposition. Juste qu'avec des éoliennes c'est possible.
Des beaux titres, des belles
intentions, mais jamais d’explications concrètes et chiffrées. Du vent quoi,
comme d’hab. Encore un coup dans l'eau orchestré par nos supers informateurs locaux: Tenez braves lecteurs, buvez l'inutile mais surtout ne cherchez pas à assouvir votre soif de savoir.
Un article d'été quoi. C'est bien le seul endroit où l'été dure toute l'année.
JEUDI 3 JUILLET 2014 L'IMPARTIAL
RÉGION ÉNERGIE Le Parc Chasseral a analysé chaleur, électricité et mobilité utilisés sur son territoire.
Ces résultats, combinés à ceux de Val-de-Ruz, révèlent une dépendance aux énergies fossiles.
RÉGION ÉNERGIE Le Parc Chasseral a analysé chaleur, électricité et mobilité utilisés sur son territoire.
Ces résultats, combinés à ceux de Val-de-Ruz, révèlent une dépendance aux énergies fossiles.
«Sans l’éolien, pas d’autonomie" ANTONELLA FRACASSO
Après une vaste étude réalisée par le Parc régional Chasseral, le constat est clair: notre région dépend fortement des énergies fossiles. Pétrole, gaz et charbon pour l’essentiel.
Au cours des 18 derniers mois, une équipe d’experts a analysé l’empreinte énergétique, chaleur, électricité et mobilité, sur l’ensemble du territoire du Parc. Soit, 22 communes, dont 19 jurassiennes bernoises et trois neuchâteloises. Réunis hier matin aux Bugnenets, les membres du Parc Chasseral, ainsi que les autorités de Val-de-Ruz ont présenté les résultats. «Notre région est une des premières en Suisse à dresser un bilan énergétique à
cette échelle et aussi précis», se réjouit Emilien Queloz, chargé de mission énergie au Parc Chasseral.
Basée sur l’année 2010, cette étude révèle que 44%de l’énergie dépensée a été employée au chauffage des bâtiments. La mobilité représente 41%des dépenses et la consommation d’électricité 15 pour cent. L’industrie lourde, telle que la cimenterie, n’est pas inclue dans ces données. «Nous avons retiré les gros consommateurs de cette étude. En se concentrant sur la population et les PME, nous sommes plus proche de la réalité », indique EmilienQueloz.
120 millions de litres d’équivalent pétrole
En 2010, ce ne sont pas loin de 120 millions de litres équivalent pétrole (mazout, gaz, charbon et carburant) qui ont été consommés par la région. Cela représente 78% des besoins énergétiques. L’énergie du bois pour le chauffage (7%), l’électricité nucléaire (9%) et l’électricité hydraulique (6%) complètent ce profil de consommation énergétique régional. Liés à cette dépendance aux énergies fossiles, les émissions à effet de serre (réd: CO2), ont été de 8,96 tonnes par habitant et par an pour la région, contre 8 tonnes pour la moyenne suisse. «Notre but est de réduire à une tonne par habitant», souligne Emilien Queloz.
L’objectif de cette étude est d’une part, trouver des solutions pour réduire la consommation. D’autre part, cerner les potentialités en termes d’énergies renouvelables.
Parallèlement à cette analyse, la commune de Val-de- Ruz a mené un monitorage. Elle
est engagée sur plusieurs projets énergétiques d’envergure. Concernant les projets de Valde-Ruz, François Cuche, conseiller communal en charge de l’Energie, a annoncé que «la pose de la première pierre du chauffage à distance (CAD) se déroulera le 6 septembre prochain sur le site d’Evologia, à Cernier». Hérité du projet européen «Solutions», le CAD alimentera 93 bâtiments. «Avec le bois, on valorise nos forêts. Et c’est une démarche qui s’inscrit complètement dans le développement durable», ajoute-t-il.
Jacques Girardin, membre du cercle forestier du Jura bernois, a expliqué l’importance du capital boisé régional. «Il faut mieux exploiter cette ressource qui permet d’économiser des sommes énormes. Sans oublier que l’argent reste sur place et donne du travail aux entreprises locales», indique-t-il. «L’investissement est important au départ, mais le retour sur investissement est plus que positif. »» Selon cet expert en bois, aucune crainte d’une surexploitation de la forêt. «C’est très bien réglementé, il n’y a pas de risque de ce côté-là.»
Un autre projet phare de Valde- Ruz concerne l’assainissement total de l’éclairage public communal. Il vise 680 lampadaires pour un montant de un million de francs. «La technologie LED permet d’atténuer la lumière la nuit, et donc de faire des économies.»
Photovoltaïque, biogaz et assainissement Parmi les opérations déjà entreprises par Val-
de-Ruz, se trouvent l’investissement dans le photovoltaïque, la production de biogaz ou encore l’assainissement de son parc immobilier. François Cuche a également fait savoir qu’après avoir déposé une demande de permis de construire pour une borne de recharge
pour véhicules électriques, à Cernier, une deuxième devrait voir le jour aux Geneveys-
sur-Coffrane.
Enfin, Val-de-Ruz participe au développement de deux projets éoliens d’envergure: La Joux-du- Plâne et Montperreux. Dans cette optique, la commune convoite le label de Cité de l’énergie. Actuellement, l’autonomie énergétique est de 2,4 pour cent. Le
but est d’arriver à 100 pour cent. «Oui, c’est possible. Il est clair que sans l’éolien, nous n’atteindrons pas l’autonomie énergétique», précise François Cuche. Une opinion partagée par EmilienQueloz. Les petites communes jurassiennesbernoises ne sont-ellespas oubliées au Parc Chasseral avec la forte présence de Val-de- Ruz? Emilien Queloz assure que le Parc va les soutenir grâce à une campagne de formation et d’information. «La création d’un poste de coordinateur spécialiste en énergie sera à disposition», assure Emilien Queloz. «Nous ne sommes pas des porteurs de projets. C’est aux communes de réfléchir à comment mettre en place un CAD par exemple, mais nous serons là pour les accompagner.»[1]
Grâce notamment aux éoliennes de Montperreux et de La Joux-du-Plâne, Val-de-Ruz espère atteindre, à terme, une autonomie énergétique. KEYSTONE
image: http://centpapiers.com/wp-content/uploads/restos-coluche-01-31df4.jpg
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