Génial Geluck |
Je resterais bien encore un peu à sourire des déboires de nos auto-proclamés spécialistes en énergies de notre petite Suisse qui a la faiblesse de s'en remettre à de petites compétences. Mais il faut avancer.
Je vous disais donc que l'énergie éolienne est arrivée sur le marché non pas parce que le climat moribond a rampé jusqu'aux portes du monde politique, mais plutôt à cause d'une coïncidence économique. C'est pour soutenir son industrie du vent, soudainement gonflée à bloc par des commandes américaines, que le Danemark a lancé la mode éolienne. Passé le temps de cette lune de miel providentielle avec les USA dans les années 80, il fallut coûte que coûte maintenir le rythme de croisière inespéré de la filière danoise qui jusque là tournait petit. S'ensuivit toute une stratégie politico-économique autour de l'entreprise prodige qui donna le jour au plan de 1990, puis de 1996 appelé énergie 21, attribuant 1/3 de l'énergie produite aux aérogénérateurs nationaux avec la mise en place de mécanismes de subventions et une multiplication des garanties à destination du secteur éolien. Sans ce soutien fort il n'y aurait pas eu de filière éolienne. C'était en quelque sorte le début de nos ennuis.
Se sont greffés dessus par la suite les histoires du réchauffement de la planète, la montée de l'idéologie verte, la peur du nucléaire, tout ce qu'il fallait au lobby du vent pour faire monter sa sauce aux goûts du marché. Comme l'écrit si bien Karine Grijol dans son livre " La faiblesse du vent"(d'où je tire ces explications) "l'aérogénérateur étant très visible il devient vite le symbole, ou l'instrument politique, de la lutte contre l'effet de serre."
Et ça marche. Chacun y trouve son compte. Les associations de protection de la nature, tous les partis politiques à la recherche d'une identité verte, les écologistes en mal de reconnaissance, les anti-nucléaire aigris ou frustrés par des années de lutte, tous brandissent des mâts et des hélices pour convaincre leurs adeptes, en rassembler d'autres et se convaincre eux-mêmes d'avoir trouvé la porte de sortie vers un monde meilleur. Tous les adaptent à leur croyance. La couche verte s'épaissit au rythme d'une rumeur. Arrivée à maturité l'éolienne devenue industrielle ressemble à une caricature de star liftée de partout mais tout le monde fait semblant de découvrir une Nymphette.
L'incroyable mensonge qu'elle véhicule la rend vulnérable, alors pour amortir le poids de sa chute lorsque sa couche verte rouillera sur nos monts trompés, on la dépose avec une corbeille pleine d'oseille à ses pieds, pour asservir les derniers des bêtas auxquels on la destine: les gens des campagnes.
Vous et moi.
Et ce qui fausse tout, c'est le vide intellectuel et scientifique qui entoure la progression de ces machines. Les politiques désignent leurs spécialistes, écartant volontairement du débat ceux qui savent le dépassionner, ceux qui savent parfaitement décrire l'inutilité de ce désastre et apporter une vision réaliste de ce qu'est l'énergie et ce qu'elle représente pour l'humanité. Dans ce débat là, les éoliennes industrielles, bien qu'elles soient grandes et très dommageables, ne sont plus que des hochets ridicules symboles de la cupidité des hommes.
Je ne connaissais pas le début de l'histoire. je savais qu'elle venait du Danemark mais je ne savais pas comment. A l'époque , je me souviens avoir admiré la décision des danois de sortir du nucléaire. Je ne savais pas encore qu'ils allaient remplacer la peste par le choléra et qu'au jeu écologique, cette décision serait comme la prison qui bloquerait le joueur en prison loin de l'eldorado vert promis aux gens qui espéraient...
RépondreSupprimerOn peut à loisir remercier dans la vie quotidienne pour la beauté de la nature, le bleu du ciel. l'herbe verte, le jaune glorieux des champs de colza, les arbres en fleurs, le son de l'eau qui tombe en cascade, les collines, les cimes enneigées dans le lointain. Oui dire merci à la nature pour ce qu'elle offre et ce qu'elle donne!!!!
RépondreSupprimerLes éoliennes sont contre nature, on nous fait croire au courant vert, tout n'est que tricheries et niaiseries. C'est un poison déversé sur notre mère la terre.
A nous de la préserver en aimant notre coin de paradis et notre pays!
Ici je veux encore saluer et remercier tous ceux qui lutte pour l'amour du beau.
Je viens saluer et remercier les guerriers.
Mes ancêtres pour ce qu'ils ont construit.
Nos ancêtres écoutons-les.