Un aspect oublié dans la réflexion sur l'éolien: le remboursement à prix coûtant (rpc) via Swissgrid. On remplace banquiers par promoteurs sur l'image et l'affaire est bien résumée. |
Ce que ne se sont jamais sentis obligés de faire les sections cantonales du parti des verts, qui généralement fantasment sur une société de nantis nourris aux biberons bio en regardant tourner des hélices à vent, les verts jurassiens l'ont fait: Ils ont réfléchi à l'éolien industriel. Il faut dire que vivre à proximité des parcs éoliens, ça remet l'industrie au milieu du village et pour le pire.
Les verts restent un parti politique avec les compromis que cela implique, mais sur ce coup là, dans le Jura ils m'ont étonné quand même. Ils ont pris le temps de se poser des questions: pas de carte blanche au canton sous prétexte d'écologie facile. C'est déjà bien. C'est surtout beaucoup mieux que la gauche et la droite réunies.
C'est sur ce site que nous pouvons lire leur position au sujet du plan directeur cantonal: http://verts-jura.ch/2016/02/01/energie-eolienne-pourquoi-une-telle-importance/#more-2182
Voici le texte:
Énergie éolienne : pourquoi une telle importance ?
Dans leur réponse à la consultation
du Gouvernement sur la fiche révisée (5.06) du plan directeur cantonal
relative à l’éolien, les Verts jurassiens s’interrogent sur une
l’importante mise en avant de cette forme de production d’énergie, la
part d’autres énergies pourtant locales et renouvelables s’en trouvant
diminuée. La promotion de l’éolien industriel interpelle tout
particulièrement.
Considérations générales
°La planification cantonale est une bonne idée pour éviter l’anarchie qui régnait dans le domaine éolien.
On prendra pour référence la position des Verts concernant la LEN et la CCE, en particulier:
– mix énergétique;
– favoriser le renouvelable;
– favoriser les économies d’énergie;
– priorité aux productions locales (petit éolien, solaire photovoltaïque, solaire thermique, bois, biomasse et valorisation des déchets locaux…) et décentralisées.
°La planification cantonale est une bonne idée pour éviter l’anarchie qui régnait dans le domaine éolien.
On prendra pour référence la position des Verts concernant la LEN et la CCE, en particulier:
– mix énergétique;
– favoriser le renouvelable;
– favoriser les économies d’énergie;
– priorité aux productions locales (petit éolien, solaire photovoltaïque, solaire thermique, bois, biomasse et valorisation des déchets locaux…) et décentralisées.
°L’étude des différentes fiches en lien
avec l’énergie nous interpelle: puisque la LEN vient d’être acceptée, la
fiche sur l’énergie ne devrait-elle pas être révisée avant de reprendre
toutes les autres fiches qui lui sont liées? En particulier il n’existe
pas de fiche sur la biomasse, sur la valorisation des déchets verts.
Pourtant dans chaque fiche, sous “conception directrice” il est indiqué:
“encourager la diversification énergétique en privilégiant les agents
indigènes et renouvelables”.
Ceci figure en particulier sur la fiche
5.09 Gaz Naturel. Or, il est inutile de rappeler que ce gaz n’est ni
indigène ni renouvelable. Reprenons la fiche 5.07 Géothermie profonde:
il est indiqué qu’on peut attendre une production de 334GWH/an et
précisé qu’on couvrirait ainsi 50% de la consommation cantonale estimée
pour 2035. Dans les documents actuels, on n’accorde que 30GWh/an à la
production géothermique. Examinons la fiche 5.11 Énergie solaire: il est
noté que 4 à 5m2 sur une maison familiale couvrent 60% des besoins en
eau chaude, or on peut aussi grâce aux capteurs solaires thermiques
couvrir 30 à 40% des besoins en chauffage. Dans les documents actuels on
s’intéresse davantage à augmenter la part de la consommation électrique
pour couvrir les besoins en eau chaude sanitaire et en chauffage alors
que des solutions simples telles qu’indiquées ci-dessus sont disponibles
localement. Dans la fiche 5.11, on lit: “les capteurs solaires
photovoltaïques intégrés en façade ou en toiture pourraient satisfaire
30% de nos besoins en électricité”, mais dans les documents actuels on
retient 80+20GWh pour l’électricité d’origine solaire, ce qui correspond
à moins de 20% de la consommation estimée pour 2035.
°Les Verts contestent donc que l’éolien,
qui fait partie d’un mix énergétique, soit maintenant mis sur le devant
de la scène avec une telle importance et qu’en contrepartie on diminue
la part des autres énergies, pourtant locales et renouvelables. Le
projet cantonal est un projet de société qui ne nous convient pas car il
fait la promotion de l’éolien industriel et il présuppose une
augmentation de la consommation électrique.
°Les Verts sont favorables à des
concessions qui permettront d’alimenter un fond en priorité destiné à
soutenir des projets environnementaux et les économies d’énergie.
°Les Verts sont inquiets de ne pas
trouver dans ces documents d’informations claires concernant l’avenir
des parcs éoliens: problèmes liés à la maintenance, au démantèlement ou
au repowering. En particulier concernant le démantèlement des
éoliennes pendant l’activité du parc éolien ou en fin de vie de
celui-ci, les propriétaires des terrains ne seront-ils pas in fine obligés d’assumer les coûts souvent minimisés?
°On ne dispose pas de document précis
qui engage les autorités sur les erreurs (évoquées par le Ministre)
commises à Saint-Brais et au Peuchapatte. Les Verts demandent aux
autorités cantonales d’établir un tel document.
°Nous constatons qu’il y a souvent
contradiction entre les projets d’implantation de parcs éoliens et la
protection de la nature, de la faune, et du paysage. Des études très
approfondies devront être menées avec un grand sérieux pour garantir le
respect de ces protections.
°Les Verts demandent un monitoring indépendant et sur le long terme, en utilisant les parcs déjà installés, pour étudier les implications de parcs éoliens:
– effets sur la santé;
– effets sur la faune;
– spécificités du “bruit éolien”, en particulier les basses fréquences et les infrasons, mais aussi les ondes sismiques et le caractère périodique.
Ces études indépendantes seraient un signal fort de transparence.
– effets sur la santé;
– effets sur la faune;
– spécificités du “bruit éolien”, en particulier les basses fréquences et les infrasons, mais aussi les ondes sismiques et le caractère périodique.
Ces études indépendantes seraient un signal fort de transparence.
Problématique et enjeux, page 2 : objectif de l’éolien à 150GWh/an
°Le projet cantonal est optimiste quant au nombre d’heures de fonctionnement et à la vitesse du vent.
Nous sommes conscients que les cartes des vents reposent sur des modélisations ; nous avons comparé la carte des vents utilisée par le Canton (bureau Météotest, étude du 28 août 2013) avec les cartes trouvées sur le site wind-data.ch (mandants OFEN et Suisse-Éole, réalisation bureau Météotest). Puisque les éoliennes prévues seront de grande hauteur, nous prenons comme référence la plus haute altitude disponible soit 100m. Nous constatons que pour un même lieu les cartes wind-data donnent des valeurs de vitesse des vents systématiquement inférieures à celles présentées par le Canton. (Éxemple pour la route de Fahy : 3,5 à 4,4m/s sur wind-data et 5,0 à 5,5m/s sur l’étude du Canton. On peut considérer que la carte présentée par le Canton est plutôt optimiste. Nous ne pouvons que nous étonner d’autre part de la remarque faite dans le document cantonal, résumé page 3: “(…) en comparaison avec la carte suisse des vents (…) la carte suisse des vents dans la région de l’Ajoie” qui stipule que l’incertitude est inférieure à 0,5m/s alors que les écarts que nous relevons sont bien plus grands, plutôt de plus de 1m/s. Seules les mesures sur site permettront de trancher en temps voulu. Il faut tenir compte de l’estimation du nombre d’heures de fonctionnement des éoliennes sur une année. Selon l’étude présentée dans le document du Canton, le nombre d’heures moyen de fonctionnement est de 1’800, or selon différents sites en activité les valeurs sont souvent inférieures à 1’800. On peut à nouveau considérer que le projet du Canton est plutôt optimiste. La réalité du terrain pourrait être bien plus défavorable que dans l’étude présentée, par conséquent le risque est grand soit de ne pas produire autant que prévu soit d’augmenter le nombre d’éoliennes du parc jurassien.
°Le projet cantonal est optimiste quant au nombre d’heures de fonctionnement et à la vitesse du vent.
Nous sommes conscients que les cartes des vents reposent sur des modélisations ; nous avons comparé la carte des vents utilisée par le Canton (bureau Météotest, étude du 28 août 2013) avec les cartes trouvées sur le site wind-data.ch (mandants OFEN et Suisse-Éole, réalisation bureau Météotest). Puisque les éoliennes prévues seront de grande hauteur, nous prenons comme référence la plus haute altitude disponible soit 100m. Nous constatons que pour un même lieu les cartes wind-data donnent des valeurs de vitesse des vents systématiquement inférieures à celles présentées par le Canton. (Éxemple pour la route de Fahy : 3,5 à 4,4m/s sur wind-data et 5,0 à 5,5m/s sur l’étude du Canton. On peut considérer que la carte présentée par le Canton est plutôt optimiste. Nous ne pouvons que nous étonner d’autre part de la remarque faite dans le document cantonal, résumé page 3: “(…) en comparaison avec la carte suisse des vents (…) la carte suisse des vents dans la région de l’Ajoie” qui stipule que l’incertitude est inférieure à 0,5m/s alors que les écarts que nous relevons sont bien plus grands, plutôt de plus de 1m/s. Seules les mesures sur site permettront de trancher en temps voulu. Il faut tenir compte de l’estimation du nombre d’heures de fonctionnement des éoliennes sur une année. Selon l’étude présentée dans le document du Canton, le nombre d’heures moyen de fonctionnement est de 1’800, or selon différents sites en activité les valeurs sont souvent inférieures à 1’800. On peut à nouveau considérer que le projet du Canton est plutôt optimiste. La réalité du terrain pourrait être bien plus défavorable que dans l’étude présentée, par conséquent le risque est grand soit de ne pas produire autant que prévu soit d’augmenter le nombre d’éoliennes du parc jurassien.
°Les documents fournis nous amènent à
penser que la consommation électrique estimée pour 2035 est surévaluée:
nous demandons qu’une étude plus réaliste soit présentée avec toute la
transparence voulue, dans le respect de l’utilisation des énergies
renouvelables indigènes, comme stipulé.
Les valeurs de la consommation électrique du canton données pour 2015 et 2035, rapportées au nombre d’habitants, donnent une augmentation de 36% de la consommation électrique par habitant. Si on tient compte des économies d’énergie prévues, bien que peu précises quant à leur réalisation, on trouve encore une augmentation de la consommation électrique par habitant de l’ordre de 20%. Cette augmentation correspondrait à l’hypothèse qu’en 2035 la moitié du parc automobile sera électrique, mais nous n’avons pas d’informations concernant l’évaluation du parc automobile d’ici 2035; le Jura serait bien inspiré de développer au plus vite ses transports publics pour éviter une telle dérive. Une deuxième explication pour cette augmentation de la consommation électrique par habitant est le passage à l’électricité pour les chauffages et l’eau chaude sanitaire. Nous ne pouvons pas comprendre cette attitude de promotion de PAC qui n’exclut pas les systèmes air-eau, à propos desquels tout le monde sait que selon la température extérieure il s’agit ni plus ni moins de chauffages électriques. Dans notre canton on peut mettre en place plusieurs autres moyens pour le chauffage et en particulier promouvoir les chauffages à distance du type “thermoréseau”, mais aussi le solaire thermique ou photovoltaïque comme cité plus haut en référence à la fiche 5.11.
Les valeurs de la consommation électrique du canton données pour 2015 et 2035, rapportées au nombre d’habitants, donnent une augmentation de 36% de la consommation électrique par habitant. Si on tient compte des économies d’énergie prévues, bien que peu précises quant à leur réalisation, on trouve encore une augmentation de la consommation électrique par habitant de l’ordre de 20%. Cette augmentation correspondrait à l’hypothèse qu’en 2035 la moitié du parc automobile sera électrique, mais nous n’avons pas d’informations concernant l’évaluation du parc automobile d’ici 2035; le Jura serait bien inspiré de développer au plus vite ses transports publics pour éviter une telle dérive. Une deuxième explication pour cette augmentation de la consommation électrique par habitant est le passage à l’électricité pour les chauffages et l’eau chaude sanitaire. Nous ne pouvons pas comprendre cette attitude de promotion de PAC qui n’exclut pas les systèmes air-eau, à propos desquels tout le monde sait que selon la température extérieure il s’agit ni plus ni moins de chauffages électriques. Dans notre canton on peut mettre en place plusieurs autres moyens pour le chauffage et en particulier promouvoir les chauffages à distance du type “thermoréseau”, mais aussi le solaire thermique ou photovoltaïque comme cité plus haut en référence à la fiche 5.11.
°Les Verts sont inquiets de la grande
part de la consommation électrique qu’il est prévu de couvrir avec la
production éolienne; selon des documents de la Confédération, notre
région n’est pas favorable à cette production d’énergie. En particulier
comment réagiront les autorités si la production n’atteint pas les
valeurs escomptées? Quelle autre énergie sera utilisée en remplacement? À
travers les documents en notre possession, nous ne pouvons pas
comprendre comment l’alimentation en électricité sera assurée lorsque le
vent sera insuffisant.
Problématique et enjeux, page 2: “afin d’augmenter l’acceptation des projets”
°L’expression utilisée: “afin d’augmenter l’acceptation des projets”
nous paraît inappropriée. La participation des citoyens est
indispensable en tant que telle et pas seulement en vue d’un accord avec
un projet cantonal.
°Les Verts demandent qu’un responsable compétent du Canton soit en
charge de la négociation des contrats et puisse poursuivre les
exploitants en cas de non-respect des règles, et ce jusqu’à la fin de
l’exploitation et du démantèlement.
°Le Canton doit prendre une part active dans la production d’énergie
renouvelable, par exemple par la création d’une entreprise de droit
public, ayant pour but de produire et distribuer l’énergie au niveau
cantonal.
°Nous soutenons la création de coopératives locales, elles accroissent la responsabilité de chacun dans l’avenir énergétique.
Conception directrice, art.3:20: encourager la diversification énergétique en privilégiant les agents indigènes et renouvelables
Les Verts sont satisfaits de cette prise
de position, mais sont inquiets quant à la mise en œuvre, il est à
craindre que ceci reste un vœu pieux, un plus grand engagement réel du
Canton dans cette voie est indispensable.
Principes d’aménagement
Principe 2: l’énergie grise doit être prise en compte pour tout type
d’éolienne. Il doit être démontré que les turbines installées peuvent
fonctionner plus de 2000 heures par année à puissance nominale au lieu
proposé pour leur installation, sous peine de discriminer (voir plus
loin) les petites éoliennes.
Principe 3: le terme “plan spécial
cantonal” étant peu utilisé, nous demandons qu’il soit bien reprécisé,
et en particulier que soit indiqué clairement qui approuve ce plan
(gouvernement, parlement, toute la population du canton, d’un district,
autres); sous quelle forme (loi, autres), à quelles conditions et par
qui il peut être modifié.
Principe 4: la “participation de la
population” n’est pas clairement définie. La communication et la
co-construction des projets doit être réelle, sans quoi tous les projets
seront bloqués. Il est indispensable, pour que la population se rende
compte des projets, de lui fournir dès le départ une simulation sur le
terrain, la plus objective possible. La participation de la population
ne doit pas se limiter à une simple information. Comme nous le relevons
plus loin, nous ne pensons pas que le mandataire soit aussi indépendant
que nécessaire, puisqu’il sera payé par l’exploitant.
Principe 5: si on se base sur l’objectif
d’implanter 30 éoliennes, on en déduit que sur chacun des sites une
dizaine d’éoliennes seront installées. Il faut impérativement informer
les communes concernées et la population sans minimiser l’impact final,
en annonçant déjà les extensions de parc prévisibles. Seule une vraie
transparence permettra une confiance de la population dans les projets.
Il ne faut pas oublier l’information aux communes et à la population qui
ne sont pas directement touchées par l’installation des éoliennes mais
qui en subiront l’impact visuel, les lumières de nuit, ou autres.
Principe 6: nous comptons sur les autorités pour faire respecter les lois concernant les aspects à préserver dans chaque région.
Principe 7:
a) – Nous constatons qu’ainsi certains sites retenus seront éliminés;
– Il demeure une grande difficulté entre la rentabilité des machines, leur taille et leur emprise au sol.
– Il demeure une grande difficulté entre la rentabilité des machines, leur taille et leur emprise au sol.
b) – L’impact de ces nuisances devra
aussi être déterminé par une étude indépendante en cours d’exploitation
et à tout moment des mesures de protection complémentaires doivent
pouvoir être prises. Ceci est une exigence indispensable à la
réalisation d’un nouveau projet éolien si on ne veut pas se retrouver
dans le cas de Saint-Brais et du Peuchapatte, où les autorités
cantonales reconnaissent leur impuissance à corriger quoi que ce soit;
– Il doit aussi être pris en compte la volonté cantonale de développer le tourisme doux et donc de protéger les randonneurs.
c) – Nous sommes pleinement en accord
mais se repose bien clairement la question préalablement posée de qui
approuve et qui modifie ce plan spécial cantonal.
d) – Aucune norme de distance ne figure dans la fiche bien que certaines aient été prises en compte pour l’étude;
– Les spécificités du “bruit” éolien ne se limitent pas à un niveau exprimé en décibels, mais il faut tenir compte entre autres de toutes les fréquences émises, dans le domaine des sons ou des infrasons, et du caractère périodique;
– Les spécificités du “bruit” éolien ne se limitent pas à un niveau exprimé en décibels, mais il faut tenir compte entre autres de toutes les fréquences émises, dans le domaine des sons ou des infrasons, et du caractère périodique;
– Nous demandons que tout soit mis en œuvre pour utiliser l’OPB dans ce
qu’elle permet de traiter de la diversité des bruits industriels, et le
Canton doit veiller scrupuleusement à ce que les bruits éoliens soient
pris en compte dans leur spécificité dans toutes les études d’impact. Il
serait en effet impensable que la référence utilisée (OPB) ne soit pas
adaptée à ce qu’elle prétend mesurer.
(...)
f) Les Verts sont très attentifs à cet
aspect non négligeable et insistent sur la nécessité de limiter au
maximum les routes qui permettent des accès à des lieux actuellement
préservés, et qui, par le dérangement et la destruction de milieux
naturels, menacent par là aussi bien la flore que la faune, donc la
biodiversité.
g) Dans le même esprit qu’au point
précédent, les Verts demandent que toutes les voies d’accès créées pour
le chantier qui ne seront plus utilisées pour l’exploitation des
turbines soient démantelées, et demandent qu’on minimise la largeur des
routes d’accès.
(...)
i) Les Verts demandent qu’un expert
cantonal, spécialement formé à la problématique des parcs éoliens, soit
mandaté pour le suivi du respect des règles définies avant
l’exploitation et qu’il veille en particulier à ce que les provisions
nécessaires soient évaluées de manière objective, les exploitants ayant
plutôt tendance à les minimiser. L’expert cantonal devra aussi veiller à
ce que les fonds prévus restent à disposition même en cas de mauvaise
situation financière de l’exploitant pendant son exploitation.
Principe 8.
a) Bonne mesure qui inclut le principe d’énergie grise dans la construction des éoliennes.
Mandat de planification
NIVEAU CANTONAL
NIVEAU CANTONAL
Le Service du développement territorial, Section de l’aménagement du territoire:
e) Nous craignons que la pression soit
forte sur le site de réserve qui remplacera un site prioritaire: en
effet, ne pas accepter de parc éolien sur ce nouveau site mettra en
péril l’atteinte des objectifs énergétiques de la CCE.
f) Nous constatons ici que le mandataire
dont on parlait déjà dans une autre partie de la fiche n’est pas si
indépendant puisqu’il sera payé par le porteur de projet. Nous demandons
que ce point soit réétudié pour garantir l’objectivité.
h) La création dans le canton d’une
commission “sites et paysages” indépendante, réunissant de nombreux
partenaires, notamment les associations de protection de la nature et du
paysage est demandée. Cette commission devra aussi prendre en compte
les projets sur les territoires voisins, étrangers ou d’autres cantons.
Bravo et merci les verts jurassiens. ENFIN! il était temps. Il vous faut maintenant convaincre vos collegues vaudois, neuchâtelois, fribourgeois, valaisans, etc..., enfin tous quoi, que ces questions sont urgentes pour la Suisse entière...Isa a déjà sorti les outils du sacrifice, elle n'attend que ça d'ailleurs. Libérale? Sans le moindre doute. Verte? Mais quel immense gag....
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