jeudi 25 juillet 2013

Genève trouve inutile d'économiser 1% de son électricité?



Cher Vent de folie,

Je poursuis votre réflexion concernant le débat sur la radio Suisse romande, ici

100 éoliennes sur les crêtes jurassiennes produiraient 0.4% de la consommation suisse d'électricité. Avec des conséquences sociales et sanitaires et des sacrifices environnementaux énormes. Nous nous battons de toutes nos forces contre ces implantations parce que nous savons ce qu'il sera fait de cette nouvelle source d'énergie: Du profit pour une toute petite part de l'humanité. Mais nous ne savons toujours pas comment elle remplacera le nucléaire! Pourtant lorsque nous énumérons les mille bonnes raisons de renoncer à ce sacrifice insensé des dernières zones de tranquillité et espaces de liberté de la planète pour un rendement aussi peu fiable et surtout si faible, on nous répond que 0.4% ce n'est pas rien, qu'il faut un peu de tout, que le mixe énergétique est la clé de la transition énergétique...

Et voici un Monsieur, directement intéressé par les produits de la vente d'électricité, qui déclare sereinement sur les ondes de la radio Suisse romande, qu'il ne vaut pas la peine d'économiser 1% d'électricité à Genève en éteignant les enseignes lumineuses entre 01h00 et 06h00 du matin!! Et qui ajoute que la sonnette d'alarme est loin d'être tirée, en bref que de l'électricité il y en a et il y en aura encore!

Je conduisais lorsque j'écoutais ces propos et je peux vous dire que ce n'était pas facile de garder mon calme. Quel culot, quelle grossièreté! À Genève il n'est pas nécessaire d'économiser 1% d'électricité, mais dans le Jura les Service industriels de Genève  envisagent de fiche la vie en l'air de dizaines de familles, de villages, de forêts, de pâturages merveilleux, d'horizons magiques juste pour pouvoir garder leurs enseignes lumineuses allumées entre 01h00 et 06h00 du matin!

À Saint-Brais le trafic de jour est incessant. La nuit avait ce pouvoir de nous réconcilier avec la vie, redonnant au lieu le calme auquel devrait pouvoir aspirer une bourgade de montagne d'à peine plus de 200 habitants. Mais la nuit dernière,  à 2 heures du matin j'écoutais de mon salon le bruit lancinant des pales des deux machines de 125m de haut que nous impose une société basée bien loin d'ici et qui vend ce courant à la ville de Zurich. Quel pourcentage du courant de la ville de Zurich au fait? Ou plutôt combien d'enseignes lumineuses mes nuits blanches alimentent entre 01h00 et 06h00 du matin?

Voir ici cette modeste pollution lumineuse sur la planète terre en voie de se refaire une virginité énergétique! Autant dire que cela ne se voit pas...



5 commentaires:

  1. "La récente prolifération des fermes d'éoliennes est juste un cas de plus de grave agression et de destruction, qui reflète l'expansion continue de la propriété privée extrémiste, et d'un programme dicté par le mercantilisme.
    Ce processus à l'ordre du jour, défectueux socialement, juridiquement et politiquement est exploité par les sociétés, les résidents et les gouvernements locaux.
    Mesdames et Messieurs, ceci n'est pas la liberté ni la démocratie:
    c'est du vandalisme et de l'oppression au nom du mercantilisme."

    Les éoliennes: l'industrialisation offensive de l'espace humain
    Canadian Free Press
     

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  2. Les mensonges et les magouilles, dans le secteur de l'énergie éolienne sensée sauver la planète "des énergies fossiles" -dixit Roger Nordmann- sont révélées quotidiennement.
    En Suisse, les politiciens, tous partis confondus, ne voient rien, n'entendent rien et ne disent rien...
    Il est vrai que pour ce faire, il faudrait prendre le temps de s'informer un peu sur ce qui se passe ailleurs.
    Visiblement c'est trop leur demander!

    http://www.epaw.org/echoes.php?lang=fr&article=n124


    Coup de tonnerre :
    le Royaume-Uni épaule ses éoliennes au diesel !

    "L'électricité produite de cette façon coûtera 12 fois plus cher que le prix du marché, car ces générateurs ne seront appelés à produire qu'en cas de panne de vent. ll faut donc rémunérer grassement les investisseurs pour amortir cet énorme investissement. L'un d'eux est un ex-gouverneur de l'Oklahoma qui investit dans ce juteux négoce à haute rentabilité garantie par le gouvernement anglais. Tout cela sent la magouille à plein nez."

    The dirty secret of Britain's power madness | Mail Online | July 13, 2013


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    Au survol du dernier bulletin-torchon de Suisse Eole (no 26 et dont je ne mettrai pas le lien ici), quelques articles qui me font bondir:
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    Ainsi les dernières élucubrations de notre ministre vaudois de la SANTE(!!!) qui s'énerve suite au recours de Sainte-Croix, entre autres réactions LÉGITIMES d'hypothétiques futurs riverains...
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    Ayant pris connaissance de travaux publiés en 1985 sur mandat du gouvernement des USA, rien que ça, la moutarde me monte au nez( et ce n'est que le prénom).
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    http://ventdefolie.wordpress.com/2013/06/19/lheure-du-choix/
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    On y apprend que la réalité des nuisances est connue et décrite. On y trouve aussi moultes recommandations à appliquer dans un souci de préservation de la santé publique.
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    Encore un article que Monsieur Maillard n'a pas lu, ni sa collègue Jacqueline d'ailleurs!
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    En terme de carences juridiques de notre Démocratie, déplorées par Monsieur Maillard qui rêve de forcing totalitaire, ce serait plutôt celles-là:
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    De vrais outils juridiques qui permettraient à la population de poursuivre en justice les actes d'incompétences commis par des ministres et/ou des membres de conseil d'administration lors de l'exercice de leur fonctions.
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    Ainsi un ministre de la santé (dont la formation est a des années lumières d'une profession de la santé soit dit en passant...)qui pousse en avant une industrialisation de son canton au mépris des priorités de la santé publique devrait être tenu responsable des conséquences qui en découleront et devrait pouvoir être mené devant la justice pour répondre du scandale sanitaire qui en découlera et des dommages à la santé subis par les personnes baignées par les infrasons.
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    Car, à la lecture de la littérature scientifique de plus en plus nombreuse et abondante, j'acquiers la conviction que ce scandale sera inévitable et inétouffable, si les plans de colonisation du CE vaudois sont mis en exécution.
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  4. Quand à ce petit et magnifique film de la NASA, cela se passe de commentaires! La preuve par l'image en quelque sorte!!!

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  5. Quant on vous dit qu'ils trichent, mentent et manipulent toutes les mesures ( bruit, production, injection dans le réseau, études environnementales, etc...) commandées par les autorités politiques, uniquement dans le but de fourguer leurs machines à tous les naïfs bien-pensants de l'écologie, croyez-vous vraiment que nous inventons des histoires ???
    Il ne se passe pas une semaine sans que ces mensonges soient démasqués partout en Europe et dans le monde!
    Mais en Suisse, rien! Pas une publication dans la presse! Pas une seule intervention au niveau politique pour dénoncer avec véhémence ce scandale !


    http://www.epaw.org/documents.php?lang=fr&article=in20

    Peut-on concevoir une vérité scientifique politiquement correcte ?
    28 juillet 2013 par Claude Brasseur

    "Cette question devrait être stupide, bien évidemment, car les scientifiques cherchent la vérité dans des universités où ils sont protégés des lobbies tentant d'imposer une « vérité » utile à leurs vues.

    Malheureusement, la question n'est pas stupide : les lobbies – grâce aux aides qu'ils leur fournissent – ont-ils investi les derniers remparts de la vérité ? Même en sciences exactes ? Un travail de fin d'études d'ingénieur civil à l'Université Libre de Bruxelles suggère de la poser.

    Impact de la production électrique des éoliennes en Belgique sur les émissions de CO2, le mémoire de Frédéric Bettens dirigé par le professeur Michel Huart pose question sur le choix des options étudiées. (1)
    Par un procédé de concaténation, l'auteur montre que l'énergie produite par les 6 parcs étudiés varie peu dans le temps (!). Oui, le mot concaténation existe et il s'agit de calculer les écarts de production entre eux au fil du temps. Comme les éoliennes ne produisent, le plus souvent, presque rien mais tournent, les écarts sont peu importants quand on les rapporte à la puissance installée. Il est facile de conclure que la production est, le plus souvent, assez stable... puisqu'elle est quasi nulle."
    Puis plus loin:

    "Cette supercherie fonctionne parce que le citoyen observant les éoliennes voit qu'elles tournent 90% du temps. Il en déduit qu'elles produisent de l'énergie 90% du temps. Il ignore que « tourner » ne signifie pas automatiquement « produire de l'énergie ». Ainsi, si on plaçait au sommet de l'éolienne une lampe témoin visible par tous ceux qui passent et si cette lampe s'allumait quand l'éolienne livre un dixième de sa puissance nominale au réseau, cette lampe serait éteinte la plus grande partie du temps ! (3)
    L'inutilité des éoliennes ne doit pas cacher qu'il arrive qu'il y ait du vent. Le ministre Nollet prévoit, pour 2020, 3.000 MW produits par des éoliennes, ce qui sera de l'ordre de la puissance des centrales thermiques qui les accompagnent. Alors, il arrivera que les centrales thermiques doivent varier de « tout » à « rien » et leur consommation de gaz explosera... ainsi que la production de CO2. Ainsi, une voiture roulant en ville, s'arrêtant et repartant sans arrêt, a un rendement énergétique déplorable et pollue au maximum."

    Suivent les graphiques comparés de Jancovici et de cet "étudiant", avec la démonstration sur la manière utilisée pour "lisser" la production sur le papier, afin qu'elle corresponde aux voeux des promoteurs de l'éolien. Edifiant!

    "En conclusion, il nous faut bien admettre que les éoliennes nous sont imposées sans que quiconque puisse démontrer qu'elles représenteront une économie en émissions de CO2. Un travail scientifique réel pourrait démontrer qu'elles augmentent la production de CO2 lorsqu'elles seront nombreuses mais ceux qui osent aborder cette possibilité sont immédiatement raillés par les bien-pensants du politiquement correct quand on ne refuse pas tout simplement de les publier. La vérité scientifique ne correspond pas aux intérêts de certains lobbies..."

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